John Ouma Ochieng

Je suis né à Kisumu (la troisième ville du Kenya) près du lac Victoria en 1954. En raison de la situation économique pauvre de ma famille, je n'ai pu entrer à l'école secondaire, et j'ai donc étudié l'agriculture à l'Ecole Nationale d'Entrainement au Travail des Jeunes. Mais trouver un travail était très difficile, même après avoir terminé mes études là-bas.

En 1984 j'ai quitté ma ville natale et suis parti vers Nakuru. Là j'ai fait tous mes efforts pour survivre. Comme je travaillais avec diligence, je parvenais à mener une vie stable. Mais en 2006, la société pour laquelle je travaillais a éprouvé des difficultés financières et a fermé ses portes. J'ai donc pris un magasin à Nakuru et j'ai commencé mon propre commerce. Alors que mes affaires se stabilisaient, je les ai étendues vers la livraison de fret.

J'étais catholique en ce temps là, mais j'ai demandé à l'un des membres du personnel de me présenter à un pasteur qui accepterait de conduire une réunion de prière dans mon commerce. Au travers de cette opportunité, j'ai accepté le Seigneur et chaque dimanche matin, avant que nous ne commencions le travail, mon équipe et moi même nous adorions ensemble. Ne comprenant pas vraiment comment garder saint le jour du Sabbat, je pensais que je faisais de mon mieux.

Les affaires se sont écroulées en un instant

Pendant l'année 2007, les affaires paraissaient prospérer, mais tandis que le temps passait, la situation a empiré. Mais je ne pouvais pas en trouver la raison. Finalement, la situation est devenue tellement mauvaise que je ne pouvais même plus payer mon loyer. Peu importe la manière dont je cherchais autour de moi, je ne pouvais trouver aucun secours. Alors, en juin 2008, en raison d'un échec de remboursement de l'emprunt de la banque, j'ai dû vendre le magasin sur ordre de la cour.

Le choc à ce moment était au delà de l'expression. Le montant des dettes qui s'accumulaient apportait de la pression sur ma famille et mes enfants ont expérimenté une grande pauvreté. Mon personnel qui avait soudainement perdu son emploi a ressenti une grande misère. Je ne pouvais rien faire si ce n'est déprimer tous les jours.

Je me suis arrêté à l'Eglise Manmin de Nairobi

En Septembre de l'année dernière, j'ai rencontré quelqu'un avec lequel j'avais l'habitude de travailler et je lui ai demandé de l'aide. Il était si désolé pour moi, et il m'a introduit dans un job de gardien d'entrepôt à Brand Import (société d'importation de fruits).
Un jour de Novembre, sur mon chemin vers la maison, j'ai vu un signe qui disait, "Eglise de Sanctification Manmin de Nairobi". Mon coeur m'y poussait et j'ai donc visité cette église le dimanche. Après le culte de dimanche matin, j'étais rempli de joie et mon coeur était en paix, et j'attendais avec impatience le culte de l'après midi. Le passage du livre de Job que Bishop Dr. Myongho Cheong a prêché, était un message tellement précieux qui m'a permis de me redécouvrir moi-même et des larmes ont coulé sur mon visage. Je me suis rendu compte que jusque là, j'avais vécu une vie insensée, basée avec orgueil sur moi-même. J'étais tellement honteux de ma vie chrétienne où je ne pratiquais même pas les fondements tels que de garder saint le jour du Sabbat et payer toutes mes dîmes.

La prière et l'adoration ont changé ma vie

Dès ce moment, ma vie a totalement été transformée. En plus de garder el Sabbat, j'ai assisté chaque jour aux Réunions de Prières de Daniel et j'ai essayé de trouver Dieu. Et à mon lieu de travail, je commençais chaque jour par prier le matin avec mes collègues e travail.

Et regarder le Magazine Manmin sur GCN (Réseau Global Chrétien ) pendant les veillées de Vendredi soir m'a donné beaucoup de réconfort et de force, parce que j'étais capable d'entendre des témoignages de gens qui ont surmonté les difficultés au moyen d'oeuvres de la foi en faisant confiance à Dieu seul.

Je sentais ma foi qui grandissait chaque jour. Parfois je restais sans argent après avoir payé le loyer mensuel et les dîmes, mais je continuais à semer pour le royaume de Dieu. Tandis que j'écoutai le message "Bénédictions" pendant le culte du Nouvel An, je me suis décidé de surmonter ma situation difficile et de glorifier Dieu. J'ai prié avec foi et j'ai lutté pour obéir à la parole de Dieu tout en ayant une espérance ferme dans mon coeur.

A la mi-Mars 2009, après que le Bishop Myongho Cheong soit revenu de l'Eglise Centrale Manmin de Corée, le Dr. Cheong a insisté dans son message intitulé "Le Dieu qui répond et qui Bénit", que nous devons trouver la racine de chacun des problèmes de notre vie en nous examinant nous-mêmes et en nous repentant avec ferveur. Je me suis immédiatement agenouillé devant Dieu, me suis repenti et ai prié avec ferveur. Le Bishop Dr. Myongho Cheong a prié pour moi avec le mouchoir sur lequel le Dr. Jaerock Lee avait prié.

Une bénédiction que personne ne pouvait imaginer

Avec mon personnel à Nakumatt

Le 2 Juin, cette chose imprévue s'est déroulée. Un superviseur pour lequel j'avais autrefois travaillé a touché le coeur du directeur de la société pour laquelle je travaillais et le directeur m'a nommé directeur de la branche locale de Nakumatt. Nakumatt est un grand magasin avec 19 succursales au Kenya et une filiale à Kampala en Uganda, à Kigali au Rwanda avec plus de 2.000 employés à plein temps.

En luttant dans les difficultés de la vie, il y avait des moments où je n'avais aucune espérance. Mais à cause de l'évangile de sanctification et de la prière fervente du Dr. Jaerock Lee pour nous, ma famille et tous les membres du personnel mènent des vies heureuses. De plus, les problèmes et difficultés de notre société ont été résolus.
Parce que le président de Nakumatt est indien, nous travaillons le dimanche. Mais grâce au Groupe de Mission Sel et Lumière (le team missionnaire établi pour évangéliser ceux qui travaillent le dimanche dans les restaurants et les grands magasins), j'essaye de faire de mon mieux pour évangéliser mon personnel. Je veux remercier Dieu qui a versé des bénédictions débordantes sur ma vie et qui m'a donné la force de surmonter les moments difficiles de ma vie.